Merci à toi, l'étrangère et la soeur, l'amie d'un soir et celle qui erre dans l'ombre depuis toutes les années. Merci pour les mots et les écrits. Merci pour les sourires - ces gifles solaires - et les vagues bruissantes de ta voix, lentement évanouie ou qui revient, qui redevient marée. Merci pour ton écoute, mon chant sera toujours à toi. Merci pour la lueur, dans tes yeux de badiane, quand je dis ces mots légers - pour toi , ou à toi - que tu soupèses un instant, presque un instant de trop, et que tu dis simplement j'aime.
Merci pour tes tes cadeaux d'espoir et de croyance, de mon enfance à maintenant. Merci de vieillir à mes côtés, quelque loin que tu sois, et, si proche, de savoir parfois te faire impalpable. Merci d'être ma plume et mon rocher.
Merci de rire à mes côtés, d'aimer, merci de partager ces longues minutes sans musique où le sifflement du vent seul est la
couleur de nos minutes. Merci de regarder avec moi le dessous des feuilles d'arbre, et d'y lire le ciel par transparence. Merci d'avoir rêvé avec moi, et mon âme à rêver parfois s'égare
encore.