12 septembre 2013
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Les jours sont longs de sommeil et de brume
En septembre où, comme un manteau fripé,
La feuille brune a recouvert l’année,
Et les matins sont voilés dans l’écume.
La mer s’est tue et le sol s’alourdit,
La ville espère un soleil de béton
Mais c’est la pluie qui, de son lent frisson,
Souvent réveille, aux heures assourdies…
Chaque septembre, aigre-doux, est semblable
Et dans le ventre, au cœur, un peu serré,
Chacun ressent son appel impalpable,
L’enfant, l’espoir encore un peu vivace ;
L’adulte, enfant qui oublie d’espérer,
Sait bien qu’un jour enfin septembre passe.