Rêvant des paradis proches et paresseux
j’ai caressé l’espoir en mon humeur féline
des eaux du lac de Côme à la vague câline
aux tonnelles ombrées sous des pins orgueilleux
J’ai goûté la Provence et ses vins capricieux
comme un second berceau plein de douceur marine
et j’ai vu la chaleur plus loin qu’on n’imagine
dans le Nord sous la glace auprès d’aimables feux
Ma région lente et sobre où s’est planté mon cœur
trouve un écho profond qui chaque fois résonne
à mes adieux Jamais je ne pars sans douleur
Oh mais vivre complet contempler le néant
Si vous me reprenez les eaux du Rhin l’automne
oh donnez-moi les lacs les mers les océans