14 février 2014
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Sans cesse esquissé frissonnant
J’ai ce son toujours en esprit
Qui stoppe et renaît doucement
Aux secrets instants de la nuit
Staccato le rythme s’installe
Estival chant d’éternité
En tissant sous les draps d’étoiles
Un silence à l’air chuchoté
C’est le soir qu’il emplit l’espace
Quand le mistral s’est épuisé
Et qu’enfin seule se prélasse
Du sable aux acacias salés
Cette chanson ce testament
Sans qui je n’ose aucune escale
Et qui me revient constamment
La poésie de la cigale